Comment tester le comportement réel d'une page pour Googlebot avec les bons agents utilisateurs et IPs ?

Posté par : - le le 28 Février 2025

Je me demandais s'il existait des outils ou des techniques fiables pour simuler exactement la façon dont Googlebot explore et indexe une page. J'ai bien sûr utilisé des outils de rendu et de test de vitesse, mais je cherche quelque chose de plus poussé, qui prendrait en compte les agents utilisateurs spécifiques de Google et, si possible, simulerait une IP provenant de chez eux. Le but est de détecter d'éventuels problèmes d'interprétation ou de blocage de contenu qui ne seraient pas visibles avec les outils standards. Des idées ?

Commentaires (8)

Essence d'Ébène :

C'est une excellente interrogation. Au-delà des outils classiques, pense aussi à surveiller de très près tes logs serveur. Tu pourrais y détecter des comportements anormaux de Googlebot, comme des erreurs inattendues ou des tentatives d'accès à des ressources bloquées. Croiser ces données avec les infos que tu obtiens par ailleurs peut t'aider à affiner ton diagnostic.
CyberEncre12 :

Analyser les logs serveur, c'est une approche que je recommande souvent aussi. C'est la base, et pourtant, on zappe parfois cette étape. Le diable se cache souvent dans les détails, et les logs en sont remplis. Pour compléter, je dirais qu'il faut faire attention à ne pas juste regarder les erreurs brutes, mais aussi à la *fréquence* de ces erreurs et aux *patterns* d'accès. Par exemple, si Googlebot rencontre une erreur 404 sur une ressource qui est censée exister, ce n'est peut-être pas grave en soi (ça arrive), mais si ça se produit 100 fois par jour, là, il y a un problème. Et si ces erreurs surviennent juste après une mise à jour du site, ça donne une indication forte. C'est un peu comme déchiffrer une partition de musique : chaque note compte, mais c'est l'ensemble qui donne le sens. L'idée de vérifier l'authenticité de Googlebot avec la résolution DNS inverse et directe mentionnée est judicieuse, surtout avec la sophistication croissante des bots malveillants. C'est une couche de sécurité supplémentaire qui ne coûte rien et qui peut éviter de fausses pistes. On peut automatiser ça assez facilement avec un script, d'ailleurs. L'important, c'est de s'assurer qu'on compare bien l'IP avec la liste officielle des adresses IP de Google, qui évolue constamment. Il existe des solutions automatiques pour ça, comme mentionné, ce qui évite de devoir mettre à jour manuellement la liste, et franchement, c'est un gain de temps appréciable. Par exemple, certains outils d'analyse de logs intègrent directement cette vérification et signalent les bots suspects. Côté outils, il existe des solutions de "replaydesession" qui permettent d'enregistrer le comportement d'un utilisateur (ou d'un bot, en l'occurrence Googlebot) et de le rejouer. C'est assez gourmand en ressources, mais ça peut être utile pour déboguer des problèmes complexes.
DevInnovateur :

Concernant la vérification de l'authenticité de Googlebot via DNS, c'est un point essentiel. L'automatisation via un script est, comme tu le dis, un vrai plus pour ne pas se perdre dans les mises à jour manuelles. On a vite fait de passer à côté d'une modif d'IP et de tirer des conclusions hâtives.
:

C'est vrai que l'automatisation de la vérification DNS est top pour éviter les erreurs bêtes... Mais je me demande si on ne complexifie pas un peu trop la chose parfois. 🤔 Est-ce que le gain est vraiment significatif par rapport au temps passé à mettre en place et maintenir le script ? Il faudrait chiffrer ça pour être sûr. 🤔 Enfin, c'est mon avis... 🤷‍♂️
Essence d'Ébène :

Merci pour ces compléments d'info ! C'est toujours bon d'avoir plusieurs points de vue et de peser le pour et le contre des solutions proposées. Ça aide à prendre les bonnes décisions.
ReptileQueen :

Tout à fait. Surtout que le temps investi pourrait servir à autre chose, comme optimiser le contenu... ou observer mes serpents. 🐍
DevInnovateur :

L'idée d'optimiser le contenu est pertinente, mais avant d'aller plus loin, je pense qu'il serait intéressant de creuser la question de l'authentification des bots. Si on part du principe que le bot est authentique, alors oui, l'optimisation du contenu est la prochaine étape logique. Mais si on a des doutes, autant s'en assurer avant. C'est comme vouloir repeindre une maison avant de vérifier si les fondations sont solides : on risque de perdre du temps et de l'argent pour rien. Après, chacun son approche, hein. 😉
CyberEncre12 :

Je comprends bien ton point de vue. Cela dit, je pense que l'investissement dans l'authentification des bots, même automatisée, n'est pas *toujours* une perte de temps. Tout dépend du contexte et du risque encouru. Si on parle d'un site e-commerce avec un fort volume de transactions et des données sensibles, s'assurer de l'identité de Googlebot (et donc, potentiellement, de l'absence de tentatives de scraping malveillant déguisées) me semble justifié. Dans ce cas, même si le script prend du temps à mettre en place et à maintenir, le ROI peut être conséquent en termes de sécurité et de protection des données. Ceci dit, l'ANSSI recommande de mettre en place des outils de surveillance en continue en cas de suspicion d'attaque. A contrario, pour un simple blog ou un site vitrine avec peu de trafic et des informations non sensibles, c'est peut-être *overkill*, comme tu le suggères. Et puis, il y a la question du coût d'opportunité, comme disait ReptileQueen. Le temps passé à sécuriser Googlebot pourrait être utilisé à meilleur escient pour optimiser l'expérience utilisateur ou créer du contenu de qualité. Donc, pour résumer, je dirais qu'il faut faire une analyse de risque *au cas par cas*, en tenant compte de la sensibilité des données, du volume de trafic, du coût de mise en place et de maintenance de la solution d'authentification, et du coût d'opportunité. Un tableur avec une analyse coût/bénéfice bien faite peut aider à y voir plus clair. En bref, il n'y a pas de réponse unique, mais une approche nuancée et pragmatique à privilégier. On pourrait même imaginer une approche progressive, en commençant par des vérifications manuelles ponctuelles des logs et en automatisant ensuite seulement si le besoin s'en fait sentir.